Marche des Libertés #StopLoiSécuritéGlobale à Nice et Cannes le Samedi 30 Janvier

Samedi 30 Janvier 2021
Nice – Ville Gare SNCF 14H00
Cannes – Ville Gare SNCF 15H00

Manifestations à Nice et Cannes pour le retrait de la loi dite « sécurité globale » et autres décrets liberticides
Manifestation organisé par 29 organisations dont Attac 06 et la LDH section Nice
Lien Evt FB : https://www.facebook.com/events/318861342874855/?ti=icl
Lien Evt Mobilizon : https://mobilizon.assembleesdesgiletsjaunes.fr/events/0055add3-caa5-46b1-9718-2b0818d7357e

Communiqué de presse :

MANIFESTATION POUR LE RETRAIT DE LA LOI «SÉCURITÉGLOBALE» et des autres lois liberticides, samedi 30 janvier 2021 MOBILISONS-NOUS POUR LES DROITS ET LES LIBERTES

A l’appel de la coordination nationale #StopLoiSécuritéGlobale,
30 associations, syndicats et forcespolitiques des Alpes-Maritimes appellent samedi 30 janvier à une nouvelle Marche des libertés contre les lois liberticides:à Nice à 14h à la gare SNCF et à Cannes à 15h à la gare SNCF

Nous exigeons le retrait de la loi «Sécurité globale», du Schéma national de maintien de l’ordre(SNMO) et de la loi «confortant le respect des principes républicains» précédemment nommée « contre le séparatisme»

Nous refusons la multiplication de mesures faisant reculer le droit à l’information. En particulier celui d’informer sur les violences policières avec la sélection des journalistes instaurée par le SNMO.

Nous rejetons la généralisation sans fin des dispositifs de surveillance comme les drones et les caméras piétons. Mais aussi l’extension du fichage des opinions politiques ou syndicales, des convictions philosophiques ou religieuses, des données de santé, des habitudes de vie ou de l’activité sur les réseaux sociaux des personnes en raison d’activités prétendument susceptibles d’atteinte à la sécurité publique.

Nous condamnons la logique de la loi «confortant le respect des principes républicains» qui stigmatiseles populations musulmanes et remet en cause les principes de la liberté d’association et de la loi de1905 instaurant la laïcité.

Nous nous opposons à la volonté des autorités locales de faire de Nice une «ville modèle» de la surveillance globale et du délire sécuritaire qui en résulte à coup de «smart city», de «Reporty», dedrones et de caméras de reconnaissance faciale ou d’émotions !

Malgré la mobilisation de très grande ampleur déployée dans un contexte d’état d’urgence sanitaire, déconfinement et de couvre-feu depuis le mois de novembre 2020 (500 000 manifestant·e·s en France, le 28novembre), le gouvernement et les parlementaires de la majorité et de l’opposition de droite se sont contenté·es d’effets d’annonce sans aucune conséquence concrète.

Tant que ces textes liberticides ne seront pas abandonnés, nous défendrons sans relâche nos droits et nos libertés

Premiers signataires : AFPS 06 – Alternatiba 06 – ANV-COP21 Nice – ATTAC 06 – DAL 06 – Fakir 06 – Gilets Jaunes 06 – Greenpeace 06 – LDH 06 – Libre pensée 06 – Mouvement de la PAIX 06 – MRAP 06 – Nice au Coeur – Tous Citoyens – Uni.e.s Nice – CGT Educ’Action 06 – FSU 06 – SAF 06 – SM section Tribunal de Nice – SNJ-CGT 06 – Solidaires 06 – UD-CGT 06 – EELV 06 – Ensemble! 06 – France Insoumise 06 – Génération.s 06 – NPA 06 – PCF 06 – PS 06 – Rassemblement ViVA!

Communiqué PDF: communiqué 30 janvier
Tract : tract 30 janvier-3

200 000 personnes ont défilé le 16 Janvier, dans 88 rassemblements contre la loi Sécurité Globale

Communiqué du 16 Janvier de la Coordination Stop Loi Sécurité Globale

200.000 personnes reprennent la marche des libertés

Les Marches des Libertés ont rassemblé, ce samedi 16 janvier partout en France, des centaines de milliers de personnes, toutes générations confondues, pour défendre nos libertés. 15000 personnes ont défilé à Paris, de la place Félix-Eboué à la Bastille. 5000 à Lyon, autant à Toulouse, 4000 à Nantes. Au total : 200 000 personnes ont marché dans toute la France, où 88 mobilisations ont été recensées par la Coordination

A Villeurbanne, comme à Paris, les cortèges se sont arrêtés devant les sièges locaux de l’Inspection générale de la police nationale, afin de protester contre l’impunité policière et le manque de transparence de l’institution.

Fait notable, les cortèges ont été rejoints par un certain nombre d’organisateurs de « ravers » et de sound systems, comme à Lyon et à Paris, le collectif Soutien à la Maskarade, en soutien aux teufeurs poursuivis le 31 décembre dernier, ou le Socle, syndicat d’une trentaine de collectifs organisateurs d’activités festives dans des lieux non autorisés.

Une fois encore, à Paris, la coordination a pu constater de nombreuses infractions pénales et déontologiques commises par les forces de l’ordre sur instructions du préfet Lallement dans le cadre du maintien de l’ordre. Ainsi, de l’impossibilité d’accéder à la manifestation pour les manifestant-es et les camions des organisateurs, l’absence de RIO, les violences commises sur les manifestants, les entraves au droit de manifester, ou encore le déploiement de forces démesuré le long du cortège. Ainsi, contrairement aux déclarations sur twitter du ministre de l’intérieur affirmant qu’une rave avait été évitée, il s’agissait plus simplement de trois camions des comités « Soutien à la Maskarade » qui ont été délibérément empêchés de rejoindre le cortège comme n’importe quel véhicule de la manifestation. A l’heure qu’il est, 15 véhicules tous confondus ont été emmenés au commissariat du XIIIe arrondissement où un rassemblement doit se tenir.

Des obstacles similaires ont été constatés par la Coordination dans des villes comme à Montpellier où du matériel de sonorisation a été saisi. À Lyon, la manifestation a été brutalement interrompue à mi-parcours, pour une dispersion dans le chaos des gaz lacrymogènes.

Après la marche en hommage à Cédric Chouviat, le 3 janvier dernier à Paris, ces cortèges du jour contre la proposition de loi « Sécurité globale » constituent une nouvelle étape dans notre mobilisation. Tant que ne sera pas acté le retrait réel des articles 21, 22, 24 de la proposition de loi Sécurité globale et du Schéma national du maintien de l’ordre, nos actions se multiplieront.

La proposition de loi dite « Sécurité globale » a été votée par l’Assemblée nationale et poursuit son cheminement parlementaire au Sénat. L’annonce par le gouvernement de la réécriture du texte par une commission indépendante a fait long feu : elle était contraire au principe de séparation des pouvoirs. Cette semaine, une commission sénatoriale, qui a consulté certaines organisations membres de la coordination, a jeté le trouble sur le devenir de l’article 24 : certains sénateurs prônent sa réécriture pour éviter qu’elle soit « recyclée » dans l’article 18 dans le projet de loi Séparatisme, tandis que d’autres réclament sa suppression pure est simple car contraire aux principes républicains et démocratiques.

Aucune annonce parlementaire n’a été faite à propos des articles 21 et 22 concernant la surveillance généralisée par drone et par caméra piéton, ni sur le Schéma national du maintien de l’ordre (SNMO). Le président de la République n’a pas davantage répondu à notre demande de rencontre formulée dans une lettre ouverte envoyée le 14 décembre. Quant au « Beauvau de la Sécurité », dont le lancement est annoncé pour le 25 janvier, il apparaît de plus en plus pour ce que nous redoutions: une chambre d’enregistrement des revendications policières, et non un lieu de débat critique.

L’ensemble de ces signaux sont pour nous un encouragement à poursuivre nos actions.

La coordination nationale #StopLoiSécuritéGlobale fédère plus de 80 organisations implantées dans toute la France: syndicats, sociétés, collectifs, associations de journalistes et de réalisateur·ices, confédérations syndicales, associations, organisations de défense de droits humains, comités de familles de victimes de violences policières, de collectifs de quartiers populaires, d’exilé·es, de blessés, de Gilets jaunes, et soutenue par des teufeurs, des acteurs-trices du monde culturel et de la fête, et des représentant-es du monde LGBT.

Au total, ce sont plus de 200 villes, des métropoles régionales jusqu’aux localités plus modestes, qui ont déjà connu au moins un rassemblement depuis le 28 novembre 2020, grâce au tissu associatif, culturel, syndical et politique qui forme la vitalité démocratique de ce pays. Nous nous en félicitons.

Paris, 16 janvier 2021

#SecuriteGlobale
« Malgré la neige et les dispositifs répressifs massifs déployés une nouvelle fois, 80 rassemblements se sont tenus dans toute la France. Dans de nombreuses villes la police a réprimé en fin de manifestation »
#StopLoiSecuriteGlobale


Le conseil d’Etat valide les 3 décrets du 5 décembre autorisant un fichage accru des opinions politiques, religieuses, affiliations syndicales, etc


Crédit photo : Wikipedia CCC

[1]EASP : Enquêtes administratives liées à la sécurité publique : DÉCRET N° 2020-1510 DU 2 DÉCEMBRE 2020.

PASP : Prévention des atteintes à la sécurité publique : DÉCRET N° 2020-1511 DU 2 DÉCEMBRE 2020 MODIFIANT LES DISPOSITIONS DU CODE DE LA SÉCURITÉ INTÉRIEURE

GIPASP : Gestion de l’information et prévention des atteintes à la sécurité publique : DÉCRET N° 2020-1512 DU 2 DÉCEMBRE 2020

Ordonnances de référé n°447970, 447972 et 447974

Pour en savoir plus :

L’Intérieur muscle les possibilités de fichage politique

Face à la contestation, l’Intérieur en dit plus sur son fichage politique

« Le gouvernement nous considère tous comme des suspects, des terroristes en puissance » par Martin Drago – QG – Le média libre

Fichiers de police élargis : quelles données personnelles peut-on recueillir sur vous, et par quels moyens

Décrets PASP : première bataille perdue contre le fichage massif des militants politiques – La Quadrature du Net

Cristina, Edvige: des fichiers vieux comme la police. Des années 1960 au projet avorté Edvige en 2008, l’éternelle soif de fichage

Le Conseil d’Etat ne suspend pas l’extension du fichage des militants – Ligue des droits de l’Homme

160 organisations contre la « sécurité globale »

Le Collectif Gilets Jaunes Contre les Violences Policières en Région Paca a rejoint l’appel de La Quadrature du Net dont nous retranscrivons le texte ci dessous :

Nous signons aux côtés de 159 organisations la lettre ci-dessous pour nous opposer à la loi de sécurité globale. Si vous êtes une association partageant notre combat, écrivez-nous à contact@laquadrature.net pour signer la lettre (mettez « signature lettre sg » en objet). Si vous êtes un particulier, appelez les députés pour leur demander de rejeter ces dispositions.
Contre la loi « sécurité globale », défendons la liberté de manifester

Nous nous opposons à la proposition de loi « sécurité globale ». Parmi les nombreuses propositions dangereuses de ce texte, trois articles risquent de limiter la liberté de manifester dans des proportions injustifiables, liberté déjà fortement restreinte sur le terrain et de nouveau remise en cause par le Schéma national du maintien de l’ordre.

L’article 21 concerne les caméras portables qui, selon les rapporteurs du texte, devraient équiper « toutes les patrouilles de police et de gendarmerie […] dès juillet 2021 ». S’il est voté, le texte autorisera donc la transmission des flux vidéo au centre de commandement en temps réel. Cela permettra l’analyse automatisée des images, et notamment la reconnaissance faciale des manifestants et des passants, en lien avec les 8 millions de visages déjà enregistrés par la police dans ses divers fichiers.

Ces nouveaux pouvoirs ne sont justifiés par aucun argument sérieux en matière de protection de la population et ne s’inscrivent aucunement dans une doctrine de gestion pacifiée des foules. L’effet principal sera de faciliter de façon considérable des pratiques constatées depuis plusieurs années en manifestation, visant à harceler des opposants politiques notamment par des placements en « garde à vue préventive », par l’interdiction de rejoindre le cortège ou par des interpellations arbitraires non suivies de poursuites. Ces pratiques illicites seront d’autant plus facilement généralisées que l’identification des militants et des militantes sera automatisée.

L’article 22 autoriserait la surveillance par drones qui, selon le Conseil d’État, est actuellement interdite. Ici encore, la police n’a produit aucun argument démontrant qu’une telle surveillance protégerait la population. Au contraire, nous avons pu constater en manifestation que les drones sont avant tout utilisés pour diriger des stratégies violentes contraires à la liberté de manifester : nassage, gaz et grenades lacrymogènes notamment. Comme pour les caméras mobiles, la reconnaissance faciale permettra ici aussi d’identifier des militantes et militants politiques.

En clair, le déploiement massif des caméras mobiles et des drones, couplés aux caméras fixes déjà existantes, entraînerait une capacité de surveillance généralisée de l’espace public, ne laissant plus aucune place à l’anonymat essentiel au respect du droit à la vie privée et ne pouvant avoir qu’un effet coercitif sur la liberté d’expression et de manifestation.

L’article 24 vise à empêcher la population et les journalistes de diffuser des images du visage ou de tout autre élément d’identification de fonctionnaire de police ou militaire de gendarmerie. Autrement dit, les images des violences commises par les forces de l’ordre ne pourront dés lors plus être diffusées. Le seul effet d’une telle disposition sera d’accroître le sentiment d’impunité des policiers violents et, ainsi, de multiplier les violences commises illégalement contre les manifestantes et manifestants.

Nous appelons les parlementaires à s’opposer à ces trois dispositions qui réduisent la liberté fondamentale de manifester dans le seul but de faire taire la population et de mieux la surveiller.

Signataires :

ACAT France
Action Antifasciste NP2C
Action Climat Paris
Action Droits des Musulmans
AG des Gilets Jaunes de Versailles
Agir ensemble pour les droits humains
Aix Solidarité
Alliance Slow Food des Cuisinières et Cuisiniers
Alternatiba
Alternatiba Marseille
Alternatiba Paris
Alternatiba Rhone
Alternatiba Nevers
Alternatiba Caen
Antanak
ANV-COP21
ANV-COP21 Aix
ANV-COP21 Groupe de Nevers
ANV-COP21 Marseille
ANV-COP21 Vallée de l’Arve
Association Coopération Solidaire
Association des Journalistes de l’Environnement (AJE)
Article 19
Association Dédale
Assodev-Marsnet
Attac Flandre
ATTAC
Bas Les Masques
BDS 34
Bee-home
BEN’ ARTs
Bibliothèque Associative de Malakoff, bam!
Canal-D
CECIL
CercLL (Cercle d’Entraide et Réseau Coopératif autour des Logiciels Libres)
CGT des Cadres et professions intermédiaires (UGICT-CGT)
Cliss 21
CNNR
CNT 31
CNT
Collectif ADN – Arrêt Du Nucléaire
CCPA – Collectif Climat Pays d’Aix
Collectif Gilets Jaunes contre les violences policières en Région PACA
COLL•E•C – Collectif d’Échanges Citoyens du Pays d’Aix
Collectif Contre Les Abus Policiers – C.L.A.P33
Collectif Jaunes Etc 33
Comité d’animation du Collectif anti-nucléaire Ouest
Coordination des Intermittents et Précaires
CREIS-TERMINAL
CTRL-A
DONUT Infolab
Europe Ecologie Les Verts (EELV)
Europe Solidaire sans Frontières
Extinction Rebellion Marseille et Pays d’Aix
Extinction Rebellion Nantes
Extinction Rebellion Paris Centre
Extinction Rebellion Paris Est
Extinction Rebellion Paris Nord
Extinction Rebellion Paris Ouest
Extinction Rebellion Rer-B SUD
Extinction Rebellion Lille
Extinction Rebellion Montgeron
Extinction Rebellion Val de Marne
FAIbreizh
FAImaison
FDN
Fédération Syndicale Unitaire
FELINN
FFDN
Force Jaune
Franciliens.net
FSU 72
FSU 73
Gilets Jaunes du Pays d’Aix et de la Barque
Gilets Jaunes Marseille-Centre
GISTI
Globenet
Halte au contrôle numérique
Handi-social
Hoga
Illyse
Iloth
Indie Hosters
INP-net
L’Auberge des Migrants
La Boussole
La Quadrature du Net
Le Bib Hackerspace
L’enfant bleue
Le Collectif Savoyard contre la Répression
Le Collectif des Hiboux
Les Amis de la Terre France
Les Amis de la Terre 74
Les infiltrés
Les Jeunes Ecologistes
Les-Tilleuls
Ligue des droits de l’Homme
Ligue des droits de l’Homme d’Aix
Ligue des droits de l’Homme Marseille
L’Ouvre-Tête, association étudiante de l’Université de Montpellier
La France Insoumise – groupe thématique numérique
Mailden
Marseille Féministe
Marseille révoltée
Minga
MODE 83
Moutons Numériques
Mouvement Écologiste Indépendant
Mouvement Utopia
MRAP
Numericatous
Nebulae
Négajoule !
Observatoire des Libertés et du Numérique
Observatoire des Libertés
Open Atlas
Orchestre Poétique d’Avant-guerre – O.P.A
Parti Pirate
Plein le dos
Ploss Auvergne Rhone Alpes
PRIMCODE
Rap Marseille
Radiaction
ReAct
RESINE média
RevLibre
ritimo
RSF
Sciences Critiques
Sherpa
SNJ-CGT
Solidaires Union Syndicale
Solidaires 35 Union Syndicale
Solidaires 05 Union Syndicale
Solidaires Informatiques Union Syndicale
SOS Racisme
Stop Fuelling War
SUD éducation Loiret
SUD éducation 03
SUD éducation 63
SUD éducation Bourgogne
SUD éducation 77
Sud CT 33
Syndicat des Avocats de France
Syndicat National des Journalistes
Taramada
Toile-Libre
TV Bruits
Union Communiste Libertaire – Tarbes
Union des étudiants de Toulouse
Union syndicale Solidaires
VeganCorporation
Vélorution Paris-Île-de-France
Youth for Climate Avignon
Youth for Climate Lyon
Youth for Climate Marseille
Youth for Climate Orléans
Youth for Climate Paris
Youth for Climate Toulouse
Xenos jacobienne d’hymocrate

187 organisations contre la « sécurité globale »

Surveillance de masse et répression en temps réel : la France entre en catimini dans l’ère de Big Brother

Crédit photo : Caméras de surveillance à Lyon près des Halles Paul-Bocuse
Benoît Prieur CC-BY-SA Wikimedia


Collectif d’Échanges Citoyens du Pays d’Aix

Notre communiqué à lire ou à télécharger :
https://ncloud.zaclys.com/index.php/s/yf7afykAxg23fxC#pdfviewer

« Aujourd’hui, mercredi 4 Novembre, la proposition de loi « sécurité Globale » déposée le 20 octobre par LREM est débattue à l’Assemblée Nationale, dans un silence médiatique généralisé

Trois articles de cette loi, très contestés par les défenseurs des droits et des libertés individuelles font entrer la France de plain-pied dans le monde de Big Brother : vidéo-surveillance en temps réel, interdiction de filmer les forces de l’ordre, répression policière immédiate et dissuasive. »

Nous demandons :

l’abandon de la procédure accélérée pour cette loi dont l’urgence n’est aucunement justifiée en cette période de confinement,

la suppression des trois articles 21, 22, et 24 qui définissent une politique de maintien de l’ordre qui va toujours plus loin dans la confrontation et la violence.

Si vous souhaitez cosigner ce courrier :
https://annuel2.framapad.org/p/appelasignature_communique-9jwb?lang=fr
Sources et liens :
[1] : Appel à signer la pétition contre la loi visant à empêcher la diffusion des images de violences policières :

[2] : l’intervention d’Arié Alimi, avocat et défenseurs des droits, membre de la LDH :
https://www.facebook.com/LaBasSiJySuis/videos/783586702191738
Visionez sur Invidious
[3] : L’article de la quadrature du Net :
https://www.laquadrature.net/2020/10/29/loi-securite-globale-surveillance-generalisee-desmanifestations/
[4] : L’arrivée de la reconnaissance faciale :
https://www.laquadrature.net/2019/06/21/le-vrai-visage-de-la-reconnaissance-faciale/
[5] : L’état condamné pour faute lourde :
https://www.lemonde.fr/police-justice/article/2020/10/28/l-etat-condamne-pour-faute-lourdeapres-des-violences-policieres-et-des-controles-d-identite-discriminatoires-aparis_6057705_1653578.html
[6]Geneviève Legay : «Avec la loi sécurité globale, nous n’aurions pas pu obtenir la vérité ».
Visionez sur Invidious

A partager et faire signer (la pétition & la cosignature du communiqué)
Publication facebook à partager : https://www.facebook.com/groups/365898788133610/permalink/401666297890192/

Le COLL•E•C – Collectif d’Échanges Citoyens du Pays d’Aix collecpa[at]riseup.net https://mobilizon.fr/@collecpa

«Pourtant la ville t’appartient», un film pour enrayer la machine technopolicière

«Pourtant la ville t’appartient», un film pour enrayer la machine technopolicière

31 OCT. 2020 PAR MAČKO DRÀGÀN BLOG : NI ÉGARDS NI PATIENCE. LE BLOG DE MAČKO DRÀGÀN

C’est quoi, un espace public ? Pour le pouvoir c’est un lieu à gentrifier, privatiser, fliquer. Pour nous, habitant.e.s des quartiers, précaires, sans-abris, squatteurs, artistes de rue, manifestant.e.s, c’est un lieu de vie. Nous avons donné la parole à ces invisibles, afin de voir ce que nous avons perdu –et ce qu’il nous faut reprendre. Parce qu’on peut vivre ensemble. Sans répression.

LIRE L’ARTICLE COMPLET SUR LE BLOG DE MÉDIAPART

Visionnez sur Invidious