Documentaire : Nice 23 Mars 2019 – Violences Policières – Une atteinte à la liberté de manifester jugé disproportionnée – Partie 1

Documentaire en deux parties, relatant les violences policières qui eurent lieu à Nice le 23 mars 2019 durant l’acte 19 du mouvement Gilets Jaunes.Une chronologie fidèle des événements avec uniquement des vidéos, photos et audios de témoins. La première partie se déroule de 9h30 à 13h Place Garibaldi, couvrant les nasses,les interpellations, les deux charges policières dont celle qui blessa gravement Geneviève Legay.

La deuxième partie du documentaire relatera le rendez-vous de la gare Thiers de l’après midi ou il y eut d’autres blessés dont un jeune homme avec une oreille arrachée par un tir de Flashball aux alentours de Grosso.Ce jour là 80 personnes furent placées en garde à vue à la caserne Auvar.

Lien vers la vidéo : Nice 23 Mars 2019 – Violences Policières – Une atteinte à la liberté de manifester jugé disproportionnée – Partie 1 – Place Garibaldi de 9h30 a 13h
Durée de la première partie : 1h04min

La deuxième partie sortira à la date anniversaire des 5 ans : le 23/03/2024

Appel à dons pour les frais de justice de Geneviève Legay

Le 23 mars 2019, Geneviève Legay, alors porte-parole d’Attac 06, était gravement blessée lors d’une manifestation à Nice, dans le cadre du mouvement des Gilets Jaunes.

Quatre ans après, un procès historique se tiendra à Lyon le vendredi 13 octobre 2023. Depuis 70 ans, c’est la première fois qu’un donneur d’ordre devra rendre des comptes devant la justice.

Nous faisons appel à votre solidarité pour financer les frais juridiques et organiser un événement militant en soutien à Geneviève le 13 octobre à Lyon. Aidez-nous à faire le procès des violences policières, pour toutes les victimes n’ayant pas la chance d’avoir un procès !

Dès 2019, Attac s’était portée en soutien de Geneviève, afin qu’elle n’ait pas à supporter les frais juridiques. Grâce à votre solidarité, 13 000 euros avaient alors été collectés.

4 ans après, nous avons notamment obtenu le dépaysement de l’affaire à Lyon, la mutation-sanction du procureur de Nice, et un procès, qui aura lieu vendredi 13 octobre 2023.

Ce sera un procès historique car c’est la première fois depuis 70 ans qu’un donneur d’ordre devra rendre des comptes devant la justice : le commissaire Rabah Souchi, qui avait ordonné la charge policière ayant blessé Geneviève.

Mais toutes ces démarches ont un coût : ce sont déjà 25 000 euros qui ont été dépensés par Attac pour permettre à Me Arié Alimi et Me Mireille Damiano d’obtenir ce procès, et d’autres frais sont à prévoir.

Aussi, nous faisons appel à votre solidarité pour financer les frais juridiques et organiser un événement militant en soutien à Geneviève le 13 octobre à Lyon.

Aidez-nous à faire le procès des violences policières, pour toutes les victimes n’ayant pas la chance d’avoir un procès

Lien : Appel à dons pour les frais de justice de Geneviève Legay
Vidéo : #7 Appel à dons pour les frais de justice de Geneviève Legay

Appel à se rassembler jeudi 30 mars à 19h devant le Palais de Justice à Nice

Appel à se rassembler jeudi 30 mars à 19h devant le Palais de Justice à Nice centre ville.

En soutien aux 2 manifestants dans le coma, aux blessé.es de Sainte-Soline et du mouvement des retraites, pour la fin des violences policières, pour la dissolution de la brav-m et l’interdiction des grenades GM2L.

La brutalité concomitante de la réponse d’État à la poursuite du mouvement des retraites et à la mobilisation de Sainte-Soline est en train de marquer au fer rouge l’histoire du pays. Elle appelle aujourd’hui à faire front ensemble.

Pour que celles et ceux qui étaient là de toute la France puissent dire et témoigner. Montrons leur massivement jeudi que nous ne les laisserons pas étouffer l’espoir à coup de grenades. Que nous sommes là. Toujours.

la liste des signataires :
https://bassinesnonmerci.fr/index.php/2023/03/28/appel-a-se-rassembler-jeudi-30-mars-a-19h-devant-les-prefectures-du-pays/

Nice l’arrêté Préfectoral du 22 Mars 2019 annulé ouvre le droit pour dommages et intérêts – BA documentaire 2023 à venir


Photo : William Hideux


L’arrêté pris par le Préfet des Alpes-Maritimes le 22 mars 2019 interdisant les manifestations des Gilets Jaunes à NICE le 23 mars 2019 est annulé par la Cour administrative d’appel de Marseille par un arrêt en date du 24 janvier 2022, jugeant disproportionnée l’atteinte portée par le Préfet à la liberté de se rassembler et de manifester. Arrêt obtenu par Maître Rosanna Lendom avocate au barreau de Grasse.

Le jugement de la Cour d’Appel de Marseille n’ayant pas fait l’objet d’un appel en cassation, ouvre le droit aux personnes interpellées, blessées, ou ayant reçu des amendes ce jour-là à faire un recours indemnitaire pour « dommages et intérêts ». Nous invitons les personnes concernées à contacter leur avocat conseil.

Clip vidéo info + Bande Annonce documentaire 2023 à venir : #6 Nice l’Arrêté Préfectoral du 23 Mars 2019 annulé ouvre le droit pour dommages et intérêts – BA Documentaire 2023 à venir

Lien : L’arrêté Préfectoral ayant interdit aux Gilets Jaunes de Manifester à Nice le 23 MARS 2019 – JUGÉ DISPROPORTIONNÉ – est annulé par la Cour administrative d’appel de Marseille


NOUS SOMMES TOUJOURS A LA RECHERCHE DE TÉMOIGNAGES, DE PHOTOS, DE VIDÉOS CONCERNANT L’ACTE XIX A NICE – CONTACTEZ NOUS PAR MEL
/ envoi de fichiers sécurisé via
https://drop.chapril.org/

L’arrêté Préfectoral ayant interdit aux Gilets Jaunes de Manifester à Nice le 23 MARS 2019 – JUGÉ DISPROPORTIONNÉ – est annulé par la Cour administrative d’appel de Marseille


Photo Vanessa Nice, Place Garibaldi le 23/03/19

PDF : Arrêt de la Cour administrative d’Appel de Marseille du 24 janvier 2022
PDF : Arrete_prefectoral_du_22_mars_2019

Communiqué de Maitre Rosanna LENDOM, Avocate au barreau de Grasse ayant obtenu l’arrêt:

L’ARRÊTÉ PRÉFECTORAL AYANT INTERDIT AUX GILETS JAUNES DE MANIFESTER A NICE LE 23 MARS 2019 – JUGÉ DISPROPORTIONNÉ – EST ANNULÉ PAR LA COUR ADMINISTRATIVE D’APPEL DE MARSEILLE

L’arrêté pris par le Préfet des Alpes-Maritimes le 22 mars 2019 interdisant les manifestations des Gilets Jaunes à NICE le 23 mars 2019 est annulé par la Cour
administrative d’appel de MARSEILLE par un arrêt en date du 24 janvier 2022, jugeant disproportionnée l’atteinte portée par le Préfet à la liberté de se rassembler et de manifester.

Par un arrêté du 22 mars 2019, publié le même jour au recueil des actes administratifs de la Préfecture des Alpes-Maritimes, le Préfet des Alpes-Maritimes avait prescrit l’interdiction de manifester du samedi 23 mars 2019 à 4h au lundi 25mars 2019 à 12h sur la Commune de Nice, Villefranche-Sur-Mer, Saint-Jean-Cap-Ferrat, Beaulieu-Sur-Mer, Eze, Cap-d’Ail, La Turbie.Pour prescrire l’interdiction en litige, le préfet s’était fondé sur la circonstance que le Président
de la République Populaire de Chine et le Président de la République française effectueraient un déplacement simultané dans le département des Alpes-Maritimes du dimanche 24 mars 2019 au lundi 25 mars 2019 et qu’il serait nécessaire d’assurer un au niveau de sécurité l’ordre public
pour cet événement.

Le Préfet énonçait qu’en outre un conflit social majeur occasionnerait dans l’ensemble de la France, dont les Alpes-Maritimes et en particulier à Nice dans l’agglomération niçoise, de graves troubles à l’ordre public ; que cette situation dure, en outre, depuis plusieurs mois.En application de cet arrêté, près de 80 interpellations avaient eu lieu entre le 23 et le 24 mars 2019 à NICE principalement au motif que la manifestation avait été interdite, outre la charge ayant donné lieu à la chute de Madame Geneviève LEGAY.

Dans le cadre de son recours, le requérant avait rappelé que le 14 février 2019, trois experts des Nations unies avaient estimé dans un communiqué que « le droit de manifester en France[avait] été restreint de manière disproportionnée lors des manifestations récentes des ‘gilets jaunes’ et [que] les autorités devraient repenser leurs politiques en matière de maintien de l’ordre pour garantir l’exercice des libertés ».

Le 26 février 2019, la Commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe, à la suited’une visite en France le 28 janvier précédent, avait publié un mémorandum dans lequel elle fait part de vives préoccupations quant à la gestion des manifestations des « gilets jaunes ».
Le 12 mars 2019, Jacques Toubon, Défenseur des droits, avait rendu public son rapport d’activité 2018. Ce dernier mettait notamment en exergue l’émergence d’un nouvel ordre fondé sur la suspicion mais aussi la continuité entre l’état d’urgence et les interpellations préventives,intervenues dans le cadre du mouvement des « gilets jaunes ».

Par un arrêt en date du 24 janvier 2022, la Cour administrative d’appel de Marseille a fait droit aux arguments du requérant et annulé à la fois le jugement de première instance rendu par le Tribunal administratif de Nice le 17 juillet 2020 ainsi que l’arrêté pris par le préfet des Alpes-Maritimes le 22 mars 2019 et a jugé que :

« D’une part, s’agissant de la commune de Nice, le préfet s’est fondé sur un risque de débordements violents liés au mouvement des « gilets jaunes ». Si l’« acte 18 » de ce mouvement avait donné lieu le samedi 16 mars précédent à de nombreuses violences et dégradations à Paris, il est constant que les manifestations des « gilets jaunes » à Nice depuis novembre 2018 étaient restées pacifiques. Le visuel d’un message anonyme sur le réseau social «Twitter », seul élément circonstancié produit par le ministre en appel, ne constitue pas, compte tenu des informations dont disposent les autorités de l’Etat, un élément à lui seul suffisamment probant pour établir la réalité et l’ampleur de risques de troubles à l’ordre public que l’interdiction visait à prévenir.

En outre, contrairement à ce qu’avance le ministre de l’intérieur sur l’indisponibilité des forces de police, le préfet des Alpes-Maritimes disposait, selon ses propres termes, de « renforts impressionnants » pour assurer le maintien de l’ordre dans le cadre de la visite des chefs d’État.
Eu égard aux forces de police à la disposition du préfet et aux dates de la visite des chefs d’Etat, les 24 et 25 mars, l’interdiction de se rassembler et de manifester le samedi 23 mars, dont il n’est pas établi qu’elle aurait seule été de nature à préserver l’ordre public, est disproportionnée.

D’autre part, le préfet et le ministre ne font état d’aucun risque de trouble à l’ordre public sur le territoire des communes de Villefranche-sur-Mer, Saint-Jean-Cap-Ferrat, Beaulieu-sur-Mer, Èze,Cap-d’Ail et La Turbie, où aucune manifestation de « gilets jaunes » n’était prévue.

Ainsi que l’a déjà jugé le Conseil D’État (CE, 12 nov. 1997, n° 169295, au Recueil), la visite d’un chef d’État étranger n’est pas en elle-même de nature à justifier l’interdiction des manifestations et rassemblements, en l’absence de menace de troubles à l’ordre public. La nécessité de cette mesure dans les communes concernées n’est donc pas établie. »

Nos Médias

Notre chaine vidéo sur l’instance Liberta.vip PeerTube

#6 Nice l’Arrêté Préfectoral du 23 Mars 2019 annulé ouvre le droit pour dommages et intérêts – BA Documentaire Mai 2023

#5 Témoignages sur les violences policières du 23 Mars 2019 à Nice – 2 ans après

#4 Table ronde sur les violences policières du 23 Mars 2019 à Nice – 2 ans après

#3 Commémoration théatrâlisée des violences policières du 23 Mars 2019 à Nice – 2 ans après

#2 Live Jonathan Vecu Commémoration théatralisée des violences policières du 23 mars 2019 Place Garibaldi à Nice

#1 Violences policières du 23 Mars 2019 à Nice et en région Paca avec la radio L’Acentrale samedi 27 Février 2021

violencespolicieres.fr recensement unifié des cas de violences et de pratiques irrégulières commises par des agents de la police et de la gendarmerie en France

Le site web violencespolicieres.fr vise à présenter un recensement unifié des cas de violences et de pratiques irrégulières commises par des agents de la police et de la gendarmerie en France.

En rassemblant de manière structurée les nombreux travaux existants et les signalements fournis par les observatoires partenaires, notre recensement a pour but de faciliter le travail d’investigation associatif et journalistique et d’offrir au plus grand nombre une vue d’ensemble claire et documentée de cette problématique.
Important

À l’heure actuelle, du fait de nos sources, le recensement se concentre principalement sur les violences commises lors de manifestations et contre les personnes exilées. Nous soulignons avec importance que cette présentation est partielle, et sous-représente notamment les violences « quotidiennes » commises par les agents à l’occasion de leurs missions de contrôle. Nous sommes conscients de cette limite et nous invitons les organisations travaillant sur ce domaine à nous contacter.

Par ailleurs, plusieurs sources et événements sont toujours en cours d’analyse, notament une grande partie des signalements de David Dufresne, les personnes bléssées dans les manifestations après 2021 et les expulsions de personnes exilées avant Février 2022. Le recensement et les statistiques affichées sont donc amenées à évoluer dans les semaines et mois à venir.

Lien: https://violencespolicieres.fr/

Communiqué de presse : Nous demandons l’ouverture d’une information judiciaire

L’IGPN, saisie après le décès de Maicol, vient de rendre son rapport. Les faits sont clairs : les policiers mis en cause dans la course-poursuite qui a couté la vie au jeune niçois, n’ont pas respecté la note de leur direction, datée d’aout 2020, et qui fixe les motifs très stricts qui pourraient justifier une prise en chasse. Les faits doivent être d’une grande gravité comme la « fuite ou l’évasion d’un individu armé », « d’auteurs de crime de sang (ou de) crimes et délits aggravés », ce qui n’était évidement pas le cas de Maicol et de son passager, auteurs d’une simple violation du couvre-feu.

En dehors de ces critères, très restreints, toute course poursuite est exclue notamment en cas de refus d’obtempérer. Quatre mois après les faits, nous apprenons également que les fonctionnaires de police, qui ont bien contacté leur centre de commandement, conformément à la procédure, pour tenter d’obtenir l’autorisation de poursuivre les deux jeunes, n’ont pas reçu de réponse et ont malgré tout pris la décision délibérée d’engager cette chasse en dépit des risques encourus. Nous demandons, en toute logique, et à la lumière de ces faits, que le Procureur de la République de Nice, Xavier Bonhomme, ouvre une information judiciaire.

Premiers signataires :
Le Collectif Justice pour Maicol – Feiza Ben Mohammed (journaliste) – Le Collectif Uni.e.s Nice – Attac 06 – FSU 06 – Génération.s comité de Nice – Jeunesse communiste 06 – MRAP 06 – NPA 06 – l’UNL 06 – SAF 06 – Solidarité étudiantes 06 – SUD ct 06 – Tous Citoyens ! – Collectif Gilets Jaunes Contre Les Violences Policières en Région PACA (gjgavpaca).

Comité de Soutien à Thomas P.

Lettre de Thomas P. , incarcéré depuis le 12 février

Après l’acte 13, le 10 février sur les journaux paraissait le nom de Thomas P., figure du « super casseur ».
Mais depuis c’est le silence. Cela fait trois mois qu’il est enfermé à Fleury Mérogis en préventive sous le coup d’une instruction criminelle. Pour que son isolement cesse, Thomas nous a fait parvenir une lettre écrite en cellule qui revient sur les raisons qui l’ont amené à se battre aux côtés des Gilets Jaunes.

A lire sur le site web de soutien a Thomas P.
https://comitedesoutienathomasp.home.blog/