Pour un avenir sans surveillance biométrique de masse : signez la pétition européenne

Le collectif « Reclaim your Face », lance aujourd’hui sa campagne contre la surveillance biométrique et notamment la reconnaissance faciale. « Reclaim Your Face » est composé de plus de quarante associations de défense des libertés et menée par l’organisation européenne EDRi. Cette campagne prend la forme d’une « initiative citoyenne européenne » : il s’agit d’une pétition institutionnelle visant à recueillir 1 million de signatures au sein de plusieurs pays de l’Union européenne pour demander à la Commission d’interdire les pratiques de surveillance biométrique de masse.

Signez la pétition : https://www.ldh-france.org/ban-biometric-mass-surveillance/

Pétition Manifestants, pas criminels !


Crédit photo Amnesty.fr Droits non spécifiés

Rappel Pétition
Jusqu’au 01/04/21

Depuis novembre 2018, en France, des millions de personnes sont descendues dans la rue pour manifester pacifiquement contre la montée des inégalités sociales et économiques, pour les droits des femmes, le climat ou encore contre la réforme du système de retraite et les violences policières.

Certains ont commis des actes de violence et des dégradations, pour lesquels ils ont été poursuivis en justice. Une minorité. Mais la grande majorité des manifestants est pacifique. Et pour eux, aujourd’hui, participer à un rassemblement, c’est malheureusement s’exposer aux gaz lacrymogènes, aux grenades ou à des tirs de LBD40.

C'est aussi, risquer d’être arrêté arbitrairement, privé de liberté lors de gardes à vue traumatisantes, voire faire face à des poursuites pénales sans avoir commis aucun acte violent. C’est ce qui est arrivé à des milliers de manifestants au cours de ces dernières années. Sous la présidence d’Emmanuel Macron, le droit de manifester a été attaqué comme jamais dans l'histoire récente. Il s’était pourtant engagé pendant sa campagne à le protéger ! Au lieu de cela, un arsenal de lois répressives et contraires au droit international a été déployé pour restreindre ce droit essentiel.

Rappelons à Emmanuel Macron ses engagements !

Liens :

Pétition : https://www.amnesty.fr/liberte-d-expression/petitions/manifestants-pas-criminels

Article : Comment les autorités françaises ont utilisé des arrestations arbitraires pour intimider des manifestants – Amnesty International France

Rapports :
PDF : «CLIMAT D’INSECURITE TOTALE» Arrestations arbitraires de manifestants pacifiques le 12 décembre 2020 à Paris

PDF : ARRÊTÉ·E·S POUR AVOIR MANIFESTÉ LA LOI COMME ARME DE RÉPRESSION DES MANIFESTANT·E·S PACIFIQUES EN FRANCE

Exigeons l’amnistie des Gilets Jaunes : Signez la pétition #AmnistiePourLesGJ


Ils n’étaient pas venus à Paris, Bordeaux, Toulouse, et tant d’autres villes, pour en découdre avec les forces de l’ordre. Ils étaient venus pour défendre leurs vies menacées, dégradées par la précarité, mises en joue par un pouvoir prêt à faire les poches de leurs parents retraités comme de leurs enfants étudiants, afin de valoriser le patrimoine financier des plus riches. Ils étaient venus pour protéger leurs droits fondamentaux, et aussi une certaine conception de la justice sociale, qui a longtemps fait l’honneur de la France.

La stratégie de la tension, délibérément choisie par le pouvoir, ne leur a pas laissé la chance d’une protestation pacifique. Gazage, nassage et brimades en tout genre, puis au fil des semaines, matraquages, tirs de flashballs et grenades mutilantes, pour la première fois de leur existence, beaucoup de « Gilets jaunes » ont été confrontés à des brutalités policières indignes d’une démocratie, que des organisations comme Amnesty international ont elles-mêmes dénoncées.

On ne compte désormais plus le nombre de manifestants, au casier vierge, mis en garde à vue, condamnés en comparution immédiate, ou aujourd’hui en instance de jugement
. Certains connaîtront la prison, qui détruit, qui humilie. D’autres ne retrouveront jamais d’emploi. Un grand nombre d’entre eux verront leurs vies brisées à jamais. Nous ne pouvons accepter qu’une protestation contre une politique massivement rejetée par la population détruise ainsi des êtres pris pour boucs émissaires. Nous ne pouvons accepter qu’un pouvoir, qui a sciemment fait le choix de la confrontation, se serve d’eux pour intimider tout un peuple. Nous ne pouvons accepter l’idée d’une vengeance d’Etat.

C’est pourquoi nous appelons le Président de la République, Emmanuel Macron, et son Premier Ministre, Edouard Philippe, à mettre à l’ordre du jour une loi d’amnistie en faveur des hommes et des femmes aujourd’hui persécutés, mis en examen, ou détenus pour avoir participé à ce mouvement social d’ampleur historique. C’est pourquoi nous appelons dès aujourd’hui à l’arrêt des procédures en cours, à l’effacement des peines prononcées, et à ce qu’une réponse enfin politique, et pas seulement sécuritaire et judiciaire, soit donnée aux événements hors du commun que la France est en train de vivre.

Une telle amnistie est prévue par l’article 133-9 du Code pénal et légitimée par la tradition française, de nombreuses lois d’amnistie ayant ainsi été votées depuis le début de la 5ème République, notamment dans le cadre d’activités protestataires.

Un tel geste serait seul en mesure de commencer à rendre au pays l’apaisement qu’il ne saurait retrouver sur fond de persécutions pour l’exemple. « Nous ne reprendrons pas le cours de nos vies », disiez-vous Monsieur le Président, le 10 décembre 2018. Nous ne reprendrons pas le cours de nos vies tant que nos concitoyens n’auront pas pleinement retrouvé la leur.

Lien : https://amnistiegj.fr/