Pétition pour la dissolution de la BRAV-M


BRAV-M Photo Mojito78 CC-BY-SA-4.0

Mise à jour 05/04/2023

« Affaire classée. La commission des lois de l’Assemblée nationale a voté, mercredi 5 avril, le classement de la pétition pour la dissolution de la Brav-M, cette unité parisienne accusée de violences policières lors des manifestations contre la réforme des retraites. Elle ne fera donc pas l’objet d’un débat parlementaire. »

« Ce classement clôture la pétition, qui n’aura pas eu le temps de recueillir les 500 000 signatures, le seuil à partir duquel la conférence des présidents de l’Assemblée peut décider d’organiser un débat en séance publique. Ce texte, déposé sur le site de l’Assemblée nationale, a recueilli 263 887 signatures. »

Pétition pour la dissolution de la Brav-M : la commission des lois décide de ne pas examiner le texte

Pétition pour la dissolution de la BRAV-M
Lien : https://petitions.assemblee-nationale.fr/initiatives/i-1319
Yann MILLÉRIOUX le 23/03/2023

La répression policière qui s’abat sur notre pays doit conduire à remettre à l’ordre du jour l’impératif démantèlement de la BRAV-M.

Le pays étouffe de témoignages d’exactions violentes et brutales commises par ces brigades motorisées à l’encontre des manifestants qui tentent de faire entendre leur opposition à un projet de régression sociale.

Ces témoignages circulent dans le monde entier, interpellent la communauté internationale et entachent l’image de notre pays. Ils font état d’un emploi disproportionné et arbitraire de la force et en contrariété avec le schéma national de maintien de l’ordre.

Brigade créée en mars 2019 sous l’impulsion du préfet Lallement pour bâillonner le mouvement des Gilets Jaunes, elle est devenue l’un des symboles de la violence policière.

Loin d’assurer un retour à l’apaisement, son action participe de l’augmentation des tensions, y compris à l’encontre des forces de l’ordre.

Aussi, son mode d’intervention évoque le souvenir des voltigeurs, des duos de policiers montés sur une moto pour disperser les manifestants, brigade dissoute en 1986 après l’assassinat de Malik Oussekine, roué de coups par trois voltigeurs en marge de contestations étudiantes.
Le droit de manifester convoque des droits fondamentaux garantis par notre corpus constitutionnel : la libre communication des pensées et des opinions, la liberté d’aller et venir ou encore la liberté de réunion et d’association. Il nous incombe de les préserver et de nous opposer à tout usage excessif de la force qui viendrait les entraver.
Nous sommes du côté de la colère sociale des manifestants et non de celui du flash-ball, des grenades, des matraques et des nasses.

Nous demandons la dissolution de la BRAV-M. Stoppons le massacre.

Appel à se rassembler jeudi 30 mars à 19h devant le Palais de Justice à Nice

Appel à se rassembler jeudi 30 mars à 19h devant le Palais de Justice à Nice centre ville.

En soutien aux 2 manifestants dans le coma, aux blessé.es de Sainte-Soline et du mouvement des retraites, pour la fin des violences policières, pour la dissolution de la brav-m et l’interdiction des grenades GM2L.

La brutalité concomitante de la réponse d’État à la poursuite du mouvement des retraites et à la mobilisation de Sainte-Soline est en train de marquer au fer rouge l’histoire du pays. Elle appelle aujourd’hui à faire front ensemble.

Pour que celles et ceux qui étaient là de toute la France puissent dire et témoigner. Montrons leur massivement jeudi que nous ne les laisserons pas étouffer l’espoir à coup de grenades. Que nous sommes là. Toujours.

la liste des signataires :
https://bassinesnonmerci.fr/index.php/2023/03/28/appel-a-se-rassembler-jeudi-30-mars-a-19h-devant-les-prefectures-du-pays/

Nice l’arrêté Préfectoral du 22 Mars 2019 annulé ouvre le droit pour dommages et intérêts – BA documentaire 2023 à venir


Photo : William Hideux


L’arrêté pris par le Préfet des Alpes-Maritimes le 22 mars 2019 interdisant les manifestations des Gilets Jaunes à NICE le 23 mars 2019 est annulé par la Cour administrative d’appel de Marseille par un arrêt en date du 24 janvier 2022, jugeant disproportionnée l’atteinte portée par le Préfet à la liberté de se rassembler et de manifester. Arrêt obtenu par Maître Rosanna Lendom avocate au barreau de Grasse.

Le jugement de la Cour d’Appel de Marseille n’ayant pas fait l’objet d’un appel en cassation, ouvre le droit aux personnes interpellées, blessées, ou ayant reçu des amendes ce jour-là à faire un recours indemnitaire pour « dommages et intérêts ». Nous invitons les personnes concernées à contacter leur avocat conseil.

Clip vidéo info + Bande Annonce documentaire 2023 à venir : #6 Nice l’Arrêté Préfectoral du 23 Mars 2019 annulé ouvre le droit pour dommages et intérêts – BA Documentaire 2023 à venir

Lien : L’arrêté Préfectoral ayant interdit aux Gilets Jaunes de Manifester à Nice le 23 MARS 2019 – JUGÉ DISPROPORTIONNÉ – est annulé par la Cour administrative d’appel de Marseille


NOUS SOMMES TOUJOURS A LA RECHERCHE DE TÉMOIGNAGES, DE PHOTOS, DE VIDÉOS CONCERNANT L’ACTE XIX A NICE – CONTACTEZ NOUS PAR MEL
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L’arrêté Préfectoral ayant interdit aux Gilets Jaunes de Manifester à Nice le 23 MARS 2019 – JUGÉ DISPROPORTIONNÉ – est annulé par la Cour administrative d’appel de Marseille


Photo Vanessa Nice, Place Garibaldi le 23/03/19

PDF : Arrêt de la Cour administrative d’Appel de Marseille du 24 janvier 2022
PDF : Arrete_prefectoral_du_22_mars_2019

Communiqué de Maitre Rosanna LENDOM, Avocate au barreau de Grasse ayant obtenu l’arrêt:

L’ARRÊTÉ PRÉFECTORAL AYANT INTERDIT AUX GILETS JAUNES DE MANIFESTER A NICE LE 23 MARS 2019 – JUGÉ DISPROPORTIONNÉ – EST ANNULÉ PAR LA COUR ADMINISTRATIVE D’APPEL DE MARSEILLE

L’arrêté pris par le Préfet des Alpes-Maritimes le 22 mars 2019 interdisant les manifestations des Gilets Jaunes à NICE le 23 mars 2019 est annulé par la Cour
administrative d’appel de MARSEILLE par un arrêt en date du 24 janvier 2022, jugeant disproportionnée l’atteinte portée par le Préfet à la liberté de se rassembler et de manifester.

Par un arrêté du 22 mars 2019, publié le même jour au recueil des actes administratifs de la Préfecture des Alpes-Maritimes, le Préfet des Alpes-Maritimes avait prescrit l’interdiction de manifester du samedi 23 mars 2019 à 4h au lundi 25mars 2019 à 12h sur la Commune de Nice, Villefranche-Sur-Mer, Saint-Jean-Cap-Ferrat, Beaulieu-Sur-Mer, Eze, Cap-d’Ail, La Turbie.Pour prescrire l’interdiction en litige, le préfet s’était fondé sur la circonstance que le Président
de la République Populaire de Chine et le Président de la République française effectueraient un déplacement simultané dans le département des Alpes-Maritimes du dimanche 24 mars 2019 au lundi 25 mars 2019 et qu’il serait nécessaire d’assurer un au niveau de sécurité l’ordre public
pour cet événement.

Le Préfet énonçait qu’en outre un conflit social majeur occasionnerait dans l’ensemble de la France, dont les Alpes-Maritimes et en particulier à Nice dans l’agglomération niçoise, de graves troubles à l’ordre public ; que cette situation dure, en outre, depuis plusieurs mois.En application de cet arrêté, près de 80 interpellations avaient eu lieu entre le 23 et le 24 mars 2019 à NICE principalement au motif que la manifestation avait été interdite, outre la charge ayant donné lieu à la chute de Madame Geneviève LEGAY.

Dans le cadre de son recours, le requérant avait rappelé que le 14 février 2019, trois experts des Nations unies avaient estimé dans un communiqué que « le droit de manifester en France[avait] été restreint de manière disproportionnée lors des manifestations récentes des ‘gilets jaunes’ et [que] les autorités devraient repenser leurs politiques en matière de maintien de l’ordre pour garantir l’exercice des libertés ».

Le 26 février 2019, la Commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe, à la suited’une visite en France le 28 janvier précédent, avait publié un mémorandum dans lequel elle fait part de vives préoccupations quant à la gestion des manifestations des « gilets jaunes ».
Le 12 mars 2019, Jacques Toubon, Défenseur des droits, avait rendu public son rapport d’activité 2018. Ce dernier mettait notamment en exergue l’émergence d’un nouvel ordre fondé sur la suspicion mais aussi la continuité entre l’état d’urgence et les interpellations préventives,intervenues dans le cadre du mouvement des « gilets jaunes ».

Par un arrêt en date du 24 janvier 2022, la Cour administrative d’appel de Marseille a fait droit aux arguments du requérant et annulé à la fois le jugement de première instance rendu par le Tribunal administratif de Nice le 17 juillet 2020 ainsi que l’arrêté pris par le préfet des Alpes-Maritimes le 22 mars 2019 et a jugé que :

« D’une part, s’agissant de la commune de Nice, le préfet s’est fondé sur un risque de débordements violents liés au mouvement des « gilets jaunes ». Si l’« acte 18 » de ce mouvement avait donné lieu le samedi 16 mars précédent à de nombreuses violences et dégradations à Paris, il est constant que les manifestations des « gilets jaunes » à Nice depuis novembre 2018 étaient restées pacifiques. Le visuel d’un message anonyme sur le réseau social «Twitter », seul élément circonstancié produit par le ministre en appel, ne constitue pas, compte tenu des informations dont disposent les autorités de l’Etat, un élément à lui seul suffisamment probant pour établir la réalité et l’ampleur de risques de troubles à l’ordre public que l’interdiction visait à prévenir.

En outre, contrairement à ce qu’avance le ministre de l’intérieur sur l’indisponibilité des forces de police, le préfet des Alpes-Maritimes disposait, selon ses propres termes, de « renforts impressionnants » pour assurer le maintien de l’ordre dans le cadre de la visite des chefs d’État.
Eu égard aux forces de police à la disposition du préfet et aux dates de la visite des chefs d’Etat, les 24 et 25 mars, l’interdiction de se rassembler et de manifester le samedi 23 mars, dont il n’est pas établi qu’elle aurait seule été de nature à préserver l’ordre public, est disproportionnée.

D’autre part, le préfet et le ministre ne font état d’aucun risque de trouble à l’ordre public sur le territoire des communes de Villefranche-sur-Mer, Saint-Jean-Cap-Ferrat, Beaulieu-sur-Mer, Èze,Cap-d’Ail et La Turbie, où aucune manifestation de « gilets jaunes » n’était prévue.

Ainsi que l’a déjà jugé le Conseil D’État (CE, 12 nov. 1997, n° 169295, au Recueil), la visite d’un chef d’État étranger n’est pas en elle-même de nature à justifier l’interdiction des manifestations et rassemblements, en l’absence de menace de troubles à l’ordre public. La nécessité de cette mesure dans les communes concernées n’est donc pas établie. »

38 organisations internationales contre la surveillance biométrique !

Publié par La Quadrature du Net le 7 Mars 2023

Hier, trente-huit organisations européennes et internationales, coordonnées par l’ECNL, ont dénoncé dans une lettre ouverte le projet du gouvernement français de légaliser la vidéosurveillance algorithmique en France. Nous les remercions de leur soutien à notre campagne et republions leur lettre ci-dessous.

Ces associations alertent l’Assemblée nationale sur le fait qu’il s’agirait de la première légalisation de la surveillance biométrique en Europe, qui confirmerait la position de la France comme fer de lance de la surveillance dans l’Union européenne. Cela n’est pas si étonnant quand on se souvient que le Conseil d’État avait courant 2021 écarté le droit de l’UE pour valider les pratiques de surveillance de la police et des services de renseignement, et que plus récemment la France s’est positionnée dans les négociations du règlement sur l’intelligence artificielle pour qu’il y ait le moins de restrictions possibles à l’usage de la surveillance biométrique.

Les Jeux olympiques sont instrumentalisés pour rendre acceptable un objectif politique pensé et voulu de longue date. Alors interpellons les député·es pour les convaincre de refuser ce premier pas vers une société où les logiciels de surveillance automatisée de nos corps deviendraient la norme. Rendez-vous sur notre page de campagne pour empêcher le vote de l’article 7 de la loi !

Article complet : https://www.laquadrature.net/2023/03/07/38-organisations-internationales-contre-la-surveillance-biometrique/

Mars 2023 une nouvelle instance PeerTube pour nos médias

Nous avons migré toute nos vidéos sur une nouvelle instance PeerTube hébergé par liberta.vip.
Un onglet supplémentaire dans le menu du site vers Nos Médias a été rajouté.

C’est quoi PeerTube ?

Une alternative aux plateformes de vidéo des GAFAM

PeerTube est un outil de partage de vidéos en ligne conçu par Framasoft, une association française à but non lucratif.
PeerTube permet de créer sa propre plateforme de vidéos, en toute indépendance.

Avec PeerTube, plus d’algorithmes opaques ni de règles de modération obscures ! Les plateformes PeerTube que vous consultez sont créées, gérées et modérées par leurs auteurs et autrices.

PeerTube permet ensuite de connecter sa plateforme à d’autres, ce qui forme un grand réseau de plateformes à la fois autonomes et interconnectées.

De plus, PeerTube ne dépend d’aucune publicité et ne vous piste pas !

https://joinpeertube.org/fr_FR

Nos Médias

Notre chaine vidéo sur l’instance Liberta.vip PeerTube

#6 Nice l’Arrêté Préfectoral du 23 Mars 2019 annulé ouvre le droit pour dommages et intérêts – BA Documentaire Mai 2023

#5 Témoignages sur les violences policières du 23 Mars 2019 à Nice – 2 ans après

#4 Table ronde sur les violences policières du 23 Mars 2019 à Nice – 2 ans après

#3 Commémoration théatrâlisée des violences policières du 23 Mars 2019 à Nice – 2 ans après

#2 Live Jonathan Vecu Commémoration théatralisée des violences policières du 23 mars 2019 Place Garibaldi à Nice

#1 Violences policières du 23 Mars 2019 à Nice et en région Paca avec la radio L’Acentrale samedi 27 Février 2021