Appel à dons pour les frais de justice de Geneviève Legay

Le 23 mars 2019, Geneviève Legay, alors porte-parole d’Attac 06, était gravement blessée lors d’une manifestation à Nice, dans le cadre du mouvement des Gilets Jaunes.

Quatre ans après, un procès historique se tiendra à Lyon le vendredi 13 octobre 2023. Depuis 70 ans, c’est la première fois qu’un donneur d’ordre devra rendre des comptes devant la justice.

Nous faisons appel à votre solidarité pour financer les frais juridiques et organiser un événement militant en soutien à Geneviève le 13 octobre à Lyon. Aidez-nous à faire le procès des violences policières, pour toutes les victimes n’ayant pas la chance d’avoir un procès !

Dès 2019, Attac s’était portée en soutien de Geneviève, afin qu’elle n’ait pas à supporter les frais juridiques. Grâce à votre solidarité, 13 000 euros avaient alors été collectés.

4 ans après, nous avons notamment obtenu le dépaysement de l’affaire à Lyon, la mutation-sanction du procureur de Nice, et un procès, qui aura lieu vendredi 13 octobre 2023.

Ce sera un procès historique car c’est la première fois depuis 70 ans qu’un donneur d’ordre devra rendre des comptes devant la justice : le commissaire Rabah Souchi, qui avait ordonné la charge policière ayant blessé Geneviève.

Mais toutes ces démarches ont un coût : ce sont déjà 25 000 euros qui ont été dépensés par Attac pour permettre à Me Arié Alimi et Me Mireille Damiano d’obtenir ce procès, et d’autres frais sont à prévoir.

Aussi, nous faisons appel à votre solidarité pour financer les frais juridiques et organiser un événement militant en soutien à Geneviève le 13 octobre à Lyon.

Aidez-nous à faire le procès des violences policières, pour toutes les victimes n’ayant pas la chance d’avoir un procès

Lien : Appel à dons pour les frais de justice de Geneviève Legay
Vidéo : #7 Appel à dons pour les frais de justice de Geneviève Legay

Vidéos : 15 témoignages, une table ronde et une commémoration théâtralisée sur les violences policières à Nice du 23 Mars 2019

Fruit d’un travail collectif sur la mémoire des violences policières du 23 Mars 2019 à Nice


Mise à jour 9 Mars 2023, les liens vers nos vidéos se trouvent dans la catégorie No Médias

Reconstitution théatrâlisée du 23 Mars 2019 à Nice – 2 ans après
Commémoration en forme de « reconstitution théâtralisée » des violences policières du 23 mars 2019 à Nice.
En soutien aux blessé.es, victimes, familles de victimes de violences policières dans les Alpes-Maritimes.
Filmé le Samedi 20 mars 2021
à 13h12 – Place Garibaldi
Durée 33min

Table ronde, témoignages sur les violences policières du 23 Mars 2019 à Nice – 2 ans après
Couvrant la journée entière de la Place Garibaldi à la gare Thiers.Ainsi que les nombreuses GAV et détentions abritraires.
en conclusion la Loi Sécurité Gloable.
Intervenant :
Maître Rosana Lendom aborde la légalité de l’arrêté préfectoral du 23/03/19
Témoignages :
Geneviève Legay, Alex, Bertrand, Christine, Pierre Louis, Serge, Tony et Tristan.
Filmé le 23 Mars 2021
Durée 2h28min

Témoignages sur les violences policières du 23 Mars 2019 à Nice – 2 ans après
la suite des témoignages de la table ronde, couvrant la journée entière de Place Garibaldi à la gare Thiers,les bléssé.es, les nombreuses GAV et détentions arbitraires.

Témoignages Place Garibaldi :
Geneviève Legay, Michel, Florence, Philémon, Stéphane.
Témoignages Gare Thiers :
Laurence Street Médic, Laurence et Marlène.
Durée 1h23min

Nous remercions de tout cœur tous ceux qui ont participé depuis Mars 2019 à la recherche des victimes et à la préparation de ce travail collectif de mémoire.En tout premier lieu, les victimes qui ont accepté de témoigner.

Ensemble on est plus fort, on oublie pas, on ne pardonne pas. .

DISONS STOP À L’IMPUNITÉ !

Retour sur le samedi 20 mars 2021 13h12 Place Garibaldi à Nice Commémoration « Théatralisée » du 23 mars 2019

Le rendez vous était donné ce samedi pour un « Devoir de mémoire des violences policières du 23 mars 2019 à Nice », une journée pas comme les autres…

90 GAV, des blessé.e.s, gazé.e.s, traumatisé.e.s avec pour certain.e.s encore aujourd’hui des séquelles physiques ou psychologiques… sans compter l’absurde et l’humiliation … des poursuites judiciaires abusives et des sanctions pénales..

Encore aujourd’hui on se demande : pourquoi tout çà ? …
Et que peut on faire pour que cela ne se reproduise jamais ?
Que peut on faire pour que l’impunité ne soit plus de mise face aux violences policières ?

Parlons, témoignons, ne restons pas dans le silence.. dans le déni parfois…

Car demain avec la loi sécurité globale adoptée, on ne sait quelles seront les limites des policiers violents…, ni celles d’un Etat en dérive totalitaire qui utilise désormais la Police comme force de répression politique…

Nous remercions très chaleureusement tous les participants qui ont oeuvré à la réussite de cette journée, fruit d’un travail collectif de mémoire…

Ensemble on est plus fort, on oublie pas, on ne pardonne pas. .

DISONS STOP À L’IMPUNITÉ !

Vidéos sur Invidious : https://invidious.fdn.fr//watch?v=f0cx7JJIM9E&local=true

Commémoration des violences policières du 23 mars 2019 à Nice Samedi 20 mars 2021 13h12 – Place Garibaldi

Commémoration des violences policières du 23 mars 2019 à Nice
Et soutien aux blessés, victimes, familles de victimes de violences policières dans les Alpes-Maritimes
Samedi 20 mars 2021
13h12 – Place Garibaldi

Evènement déclaré
Le rassemblement rejoindra ensuite la manifestation
contre les projets de lois liberticides :
« Sécurité Globale » et « Séparatisme »

Communiqué :

Le 23 mars 2019 un appel National des Gilets Jaunes avait été lancé à Nice. Cet appel coïncidait avec la
rencontre programmée entre Macron et le président chinois Xi Jinping les lundi 25 et 26 mars
Le mot d’ordre de l’appel national prenait tout sens : Tous unis contre l’oligarchie et pour la démocratie !
https://www.facebook.com/events/572661093254007/
Chronique d’un 23 mars 2019 à Nice pas comme les autres
Un devoir de mémoire, un devoir de parler pour que la vérité soit dite…

« Tout a commencé par un rassemblement pacifique sur Garibaldi à 10h. Des chants résonnent, l’ambiance est bon enfant.
Quelques Gilet jaunes, des manifestants qui ne le sont pas, et quelques curieux… Puis arrivent une horde de « chiens noirs » :
tenues de combat, boucliers, LBD et casques s’imposent. […] On sent que la tension monte : la BAC a rejoint la place et on
entend quelques rumeurs entre les troupes qui nous font face (des casques sur les têtes, des matraques à la main) … Un vieil
homme passe parmi nous tous, en murmurant « Attention ils vont charger ! ».[…]
Un homme est à terre, quatre masses noirs s’appesantissent dessus et le menottent, un pot de fleur vole et retombe à terre,
pas aussi violent que cette femme qu’un coup de bouclier envoie embrasser le sol : sang et hurlement d’indignation s’en
mêlent car cette vielle femme qui brandissait un drapeau « Paix » avait eu l’audace de chanter devant les forces de l’ordre.

[…]
Gare Thiers – 14h : […] Les premiers policiers font leur arrivée en masse armés et déterminés… Voilà qu’apparaît un camion
blanc, suivi de bon nombre d’hommes de la BAC. Huée générale, les troupes sont en place : la tension est palpable. Unique
rumeur des manifestants qui attendent que tout commence, unique attente des forces de l’ordre, depuis bien longtemps
déchues du titre de « gardien de la paix », qui attendent que tout commence… […] Et ça commence : première charge,
encerclement des manifestants, on hurle contre les forces de l’ordre : « nous sommes pacifiques ! », « ne nous tirez pas
dessus ».
La souveraineté populaire réprimée dans la force, on voit se ranimer le spectre d’anciens fantômes fascistes. Au loin une
détonation, l’étincelle a pris. Sirène, mouvement. Des ordres se lancent : « contournez », « prenez cette rue », « on
interpelle », « on charge ». Rien ne sert de décrire plus encore, tout est résumé dans ces ordres qui n’ont d’équivalent que la
violence dans nos chairs. »

L’Indignation – 24 mars 2019 – Pier R
Selon un tweet de M. Estrosi, à 18h30 ce jour là on comptait déjà 75 personnes en GAV, mises littéralement sous cage. A la
fin de la journée, on parle de 82 personnes en GAV et dans tout le week-end aux environs de 90 personnes. On compte
plusieurs blessé.e.s : 1 fémur cassé, 1 oreille arrachée, séquelles auditives, des épaules et bras luxés, une cheville écrasée,
des gazages intenses avec perte de capacité respiratoire, des témoins traumatisé.e,s, 4 touristes arrêtés attablés prenant
une collation, etc…

Début 2021, près de deux ans après les faits, les souvenirs sont encore vifs et marqués, pour certain.e.s les conséquences psychologiques ou physiques subsistent … Une volonté commune d’organiser un évènement commémoratif pour parler des violences policières subies lors de l’acte 19 des Gilets Jaunes à Nice s’est
imposée…

Le collectif contre les Violences Policières en Région PACA est né en partie de ces événements du 23 mars 2019 à Nice.Ces violences ont elles choqué plus que d’habitude car pour une fois, elles ne visaient pas des personnes
victimes de discrimination raciale ?

Pendant des décennies, les violences policières ont ciblé les communautés africaines, maghrébines ou asiatiques des quartiers populaires. Les décès dus aux violences policières en France sont ainsi pour la majorité
liées à des phénomènes de discrimination raciale. Dans les Alpes-Maritimes, Nice et Grasse n’ont pas été épargnées.

Récemment, Maïcol, un jeune homme de 20 ans, est décédé lors d’une course poursuite avec la BAC le 10 janvier 2021 à 22h dans le tunnel Lieutaud à Nice. Les circonstances de sa mort sont actuellement très floues.
La famille et les proches réclament justice et vérité : que la lumière soit faite sur de très nombreux points dont la vidéo surveillance.

Depuis 2018 avec le mouvement des Gilets Jaunes, les violences policières semblent s’être banalisées, voire généralisées à tout un chacun sans discrimination en libérant malheureusement le sentiment d’impunité des
policiers violents.

Pour dire « STOP à l’impunité ! », le Collectif Gilets Jaunes contre les Violences Policières en Région PACA a décidé de rejoindre la journée nationale de mobilisation contre les Violences Policières le 20 mars 2021 à l’occasion de la :
Commémoration des violences policières du 23 mars 2019 à Nice et soutien aux blessés, victimes, familles de victimes de violences policières dans les Alpes-Maritimes

Dans le cadre de la journée internationale pour l’élimination des discriminations raciales.
RDV le 20 mars 2021 à 13h12 Place Garibaldi
Evènement déclaré
Le rassemblement rejoindra ensuite la manifestation
contre les projets de lois liberticides :
« Sécurité Globale » et « Séparatisme »

Le Collectif Gilets Jaunes Contre Les Violences Policières en Région Paca

PDF : Communiqué commémoration du 23 mars 2019 à Nice_v3

TOUT.E. S AU TRIBUNAL DE NICE LE JEUDI 21 JANVIER 2021

Appel à soutien pour un camarade militant pour un nouveau « PROCES DE LA HONTE »
TOUT.E. S AU TRIBUNAL DE NICE LE 21 JANVIER 2021
A 13H30 devant le TGI de Nice

Conférence sur les violences policières avec Geneviève Legay, Alexander Samuel et Solidaires Étudiants
Atelier citoyen « comment imaginez vous la police de demain ? »
Concert de soutien : Juga et théâtres

Rassemblement déclaré organisé par la LDH Nice, Pilule Rouge, Collectif antifacistes 06, Solidaires étudiants 06

Avec le soutien de Attac Nice, ANV Cop21 06, Alternatiba 06, les Gilets Jaunes de Nice, le Collectif Gilets Jaunes contre les Violences Policières en Paca

Événement FB
Événement Mobilizon

Presse :

Violences policières en manif’: les victimes accusées par leurs bourreaux Publié le 25 janvier 2021 Par Mačko Dràgàn après que le procès soit une nouvelle fois reporté au 7 octobre 2021 !

Article Nice-Matin du 22 sept 2019 : Un gilet jaune en garde à vue après la marche pour le climat à Nice

Appel à soutien a nos camarades qui passent en procès à Nice aujourd’hui !

Rassemblement / concert devant le tribunal de Nice. En soutien aux 9 accusé.es de la société générale.

A patir de 12h jusqu’a 19h
Place du Palais de Justice
Nice
Évenement : Mobilizon et FB

Le samedi 26 octobre 2019, à Nice, l’innomable a été commis :

La victime : la Société Générale. Impensable pour cette banque au parfait CV : de ses milliers de sociétés offshores révélées par les panama papers, aux milliards d’euros déclarés dans les paradis fiscaux, en passant par les montages financiers complexes en partenariat avec d’autres banques – mais sans oublier aussi ses milliards d’investissement dans les énergies fossiles – la SoGé a su redonner confiance en notre système bancaire, après tant de crises…

Malgré sa probité évidente, ce samedi d’octobre, un groupuscule – composé de dangereux individus prônant la non-violence comme mode d’action – s’est attaqué à l’une de leurs agences. Armés de nettoyant pour vitre, ces criminels n’ont pas hésité à l’utiliser contre la façade du bâtiment, allant jusqu’à salir ses murs, ses vitres, sa réputation…

Devant ces faits, bien heureusement, la ville de Nice a su prendre des mesures proportionnées : plus de 48h de garde à vue et plus d’une dizaine de perquisitions, pour ensuite déférer immédiatement devant le tribunal les prévenus, afin qu’ils soient jugés pour « dégradations graves en réunion ».

A Nice, on ne plaisante pas avec des produits lavables à l’eau. A Nice, on combat avec vigueur la non-violence et la liberté d’expression.

Ce gang de laveurs de vitres sera jugé ce jeudi 17/12/2020 ; votre soutien ne pourrait que les encourager.

Rassemblement / concert devant le tribunal de Nice. En soutien au 9 accusé.es de la société générale.

Marche pour Ibrahima (IBO) à Sarcelles

Marche pour Ibrahima (IBO) le samedi 10 octobre 2020 à Sarcelles

Texte publié sur le site de la Cagnotte de soutien à la famille Bah :

Moi, Diané Bah, un des grands frères d’Ibrahima Bah. J’ai vu un grand nombre de forces de police lorsque je suis arrivé ce dimanche 6 octobre 2019 vers 17h à Villers le bel, quartier de la Cerisaie.

J’ai entendu des passants dire :
« Ils l’ont tué. Ils l’ont tamponné. Ils l’ont tué. »

Je ne sais pas pourquoi ni comment. J’ai levé le point droit en l’air et j’ai dit : « Je m’appelle Diané Bah. Je suis l’un des grands frères d’Ibrahima Bah. Ils ont tué mon petit frère, Ibo » C’est le surnom qu’on lui donne.

C’est ainsi que commença le drame dans lequel ma famille et moi-même sommes depuis.

Beaucoup de témoins accusent les forces de l’ordre d’avoir physiquement et avec une fourgonnette bloqués la route à mon petit frère Ibrahima Bah qui circulait à moto. Mon petit frère aurait en conséquence percuté un poteau qui a conduit à sa mort.

Les forces de l’ordre, eux, disent que c’est un accident.

Selon leurs dires, mon petit frère Ibrahima Bah voulait éviter le contrôle de police en montant sur le trottoir. Il aurait perdu la maîtrise de sa moto et a percuté un poteau causant sa mort.

Depuis le 6 octobre 2019, jusqu’à aujourd’hui, nous n’avons jamais eu le moindre geste, ou mots de la part de l’état suite à la mort de notre frère, un fils, notre ami, notre concitoyen. Un citoyen français âgé de seulement 22 ans.

Comme dans toutes les affaires où les forces de l’ordre sont mises en cause, les victimes sont systématiquement criminalisées. Ce sera le cas pour mon frère Ibrahima Bah.

Nous avons dû faire plusieurs marches citoyennes à fin qu’une enquête soit ouverte pour homicide involontaire.

Plus de 9 mois après l’ouverture de cette enquête, il n’y a absolument rien qui se passe. Nous avons un avocat, nous nous sommes constitués partie civile et pourtant la justice de notre pays enfreint la loi et ne nous expose pas les pièces maîtresses dans cette affaire.

Lors des faits du 6 octobre 2019, il y avait sur les lieux 3 caméras. La justice de notre pays bafoue la constitution et refus que nous voyons ces vidéos.

Les policiers mis en cause exercent toujours à Sarcelles. Ils n’ont jamais été auditionnés par le juge d’instruction. Voilà pourquoi nous avons demandé un dépaysement.

Ils vont délibérément faire durer ce combat. Ils vont tout mettre en place pour annoncer un non-lieu comme systématiquement.

Nous avons besoin de force et de moyens pour que ces violences policières qui se cumulent au quotidien cessent et soient punis.

C’est notre combat à nous tous qui vivons dans le territoire français.

Impliquons nous!
Diané Bah

Amiens : 3 Jours pour ne plus fermer les yeux

3 Jours pour ne plus fermer les yeux : Amiens le 15 / 16 et 18 Octobre 2020

Programme :
– Vendredi 16 Octobre 2020, concerts et prise de parole
– Samedi 17 Octobre 2020, ciné, débats sur les violences policières
– Dimanche 18 Octobre 2020 marche des Mutilé.e.s pour l’exemple, venez nombreux pour nous soutenir et nous aider a denoncer les violences policières et l utilisation des lb40 et grenades.

Lien : Les Mutilé.e.s pour l’exemple