Documentaire : Nice 23 Mars 2019 – Violences Policières – Une atteinte à la liberté de manifester jugé disproportionnée – Partie 1

Documentaire en deux parties, relatant les violences policières qui eurent lieu à Nice le 23 mars 2019 durant l’acte 19 du mouvement Gilets Jaunes.Une chronologie fidèle des événements avec uniquement des vidéos, photos et audios de témoins. La première partie se déroule de 9h30 à 13h Place Garibaldi, couvrant les nasses,les interpellations, les deux charges policières dont celle qui blessa gravement Geneviève Legay.

La deuxième partie du documentaire relatera le rendez-vous de la gare Thiers de l’après midi ou il y eut d’autres blessés dont un jeune homme avec une oreille arrachée par un tir de Flashball aux alentours de Grosso.Ce jour là 80 personnes furent placées en garde à vue à la caserne Auvar.

Lien vers la vidéo : Nice 23 Mars 2019 – Violences Policières – Une atteinte à la liberté de manifester jugé disproportionnée – Partie 1 – Place Garibaldi de 9h30 a 13h
Durée de la première partie : 1h04min

La deuxième partie sortira à la date anniversaire des 5 ans : le 23/03/2024

Communiqué de presse : Nous demandons l’ouverture d’une information judiciaire

L’IGPN, saisie après le décès de Maicol, vient de rendre son rapport. Les faits sont clairs : les policiers mis en cause dans la course-poursuite qui a couté la vie au jeune niçois, n’ont pas respecté la note de leur direction, datée d’aout 2020, et qui fixe les motifs très stricts qui pourraient justifier une prise en chasse. Les faits doivent être d’une grande gravité comme la « fuite ou l’évasion d’un individu armé », « d’auteurs de crime de sang (ou de) crimes et délits aggravés », ce qui n’était évidement pas le cas de Maicol et de son passager, auteurs d’une simple violation du couvre-feu.

En dehors de ces critères, très restreints, toute course poursuite est exclue notamment en cas de refus d’obtempérer. Quatre mois après les faits, nous apprenons également que les fonctionnaires de police, qui ont bien contacté leur centre de commandement, conformément à la procédure, pour tenter d’obtenir l’autorisation de poursuivre les deux jeunes, n’ont pas reçu de réponse et ont malgré tout pris la décision délibérée d’engager cette chasse en dépit des risques encourus. Nous demandons, en toute logique, et à la lumière de ces faits, que le Procureur de la République de Nice, Xavier Bonhomme, ouvre une information judiciaire.

Premiers signataires :
Le Collectif Justice pour Maicol – Feiza Ben Mohammed (journaliste) – Le Collectif Uni.e.s Nice – Attac 06 – FSU 06 – Génération.s comité de Nice – Jeunesse communiste 06 – MRAP 06 – NPA 06 – l’UNL 06 – SAF 06 – Solidarité étudiantes 06 – SUD ct 06 – Tous Citoyens ! – Collectif Gilets Jaunes Contre Les Violences Policières en Région PACA (gjgavpaca).

Répression de la manif pour la Palestine à Nice le 15 Mai 2021

Il y avait entre 200 à 300 personnes samedi 15 Mai à Nice en soutien au peuple Palestinien.La manif avait été interdite suite à la demande faite au préfet par C.Estrosi et E.Ciotti.Des CRS, PN, PM, BAC en nombre ont nassé , et ont verbalisé des personnes qui avaient un signe ostentatoire en rapport avec la Palestine !

Rappel de liens utiles:

Le voyage de Christian Estrosi en Israël fait polémique https://www.ouest-france.fr/monde/israel/le-voyage-de-christian-estrosi-en-israel-fait-polemique-4711404

Nice teste une appli israélienne d’appels vidéo en direct à la police https://www.parismatch.com/Actu/Societe/Nice-teste-une-appli-israelienne-d-appels-video-en-direct-a-la-police-1437575

Quand le lobby sécuritaire franco-israélien tient congrès à Nice – LDH Nice https://site.ldh-france.org/nice/2017/04/05/lobby-securitaire-franco-israelien-tient-congres-a-nice/

Vidéos : 15 témoignages, une table ronde et une commémoration théâtralisée sur les violences policières à Nice du 23 Mars 2019

Fruit d’un travail collectif sur la mémoire des violences policières du 23 Mars 2019 à Nice


Mise à jour 9 Mars 2023, les liens vers nos vidéos se trouvent dans la catégorie No Médias

Reconstitution théatrâlisée du 23 Mars 2019 à Nice – 2 ans après
Commémoration en forme de « reconstitution théâtralisée » des violences policières du 23 mars 2019 à Nice.
En soutien aux blessé.es, victimes, familles de victimes de violences policières dans les Alpes-Maritimes.
Filmé le Samedi 20 mars 2021
à 13h12 – Place Garibaldi
Durée 33min

Table ronde, témoignages sur les violences policières du 23 Mars 2019 à Nice – 2 ans après
Couvrant la journée entière de la Place Garibaldi à la gare Thiers.Ainsi que les nombreuses GAV et détentions abritraires.
en conclusion la Loi Sécurité Gloable.
Intervenant :
Maître Rosana Lendom aborde la légalité de l’arrêté préfectoral du 23/03/19
Témoignages :
Geneviève Legay, Alex, Bertrand, Christine, Pierre Louis, Serge, Tony et Tristan.
Filmé le 23 Mars 2021
Durée 2h28min

Témoignages sur les violences policières du 23 Mars 2019 à Nice – 2 ans après
la suite des témoignages de la table ronde, couvrant la journée entière de Place Garibaldi à la gare Thiers,les bléssé.es, les nombreuses GAV et détentions arbitraires.

Témoignages Place Garibaldi :
Geneviève Legay, Michel, Florence, Philémon, Stéphane.
Témoignages Gare Thiers :
Laurence Street Médic, Laurence et Marlène.
Durée 1h23min

Nous remercions de tout cœur tous ceux qui ont participé depuis Mars 2019 à la recherche des victimes et à la préparation de ce travail collectif de mémoire.En tout premier lieu, les victimes qui ont accepté de témoigner.

Ensemble on est plus fort, on oublie pas, on ne pardonne pas. .

DISONS STOP À L’IMPUNITÉ !

Retour sur le samedi 20 mars 2021 13h12 Place Garibaldi à Nice Commémoration « Théatralisée » du 23 mars 2019

Le rendez vous était donné ce samedi pour un « Devoir de mémoire des violences policières du 23 mars 2019 à Nice », une journée pas comme les autres…

90 GAV, des blessé.e.s, gazé.e.s, traumatisé.e.s avec pour certain.e.s encore aujourd’hui des séquelles physiques ou psychologiques… sans compter l’absurde et l’humiliation … des poursuites judiciaires abusives et des sanctions pénales..

Encore aujourd’hui on se demande : pourquoi tout çà ? …
Et que peut on faire pour que cela ne se reproduise jamais ?
Que peut on faire pour que l’impunité ne soit plus de mise face aux violences policières ?

Parlons, témoignons, ne restons pas dans le silence.. dans le déni parfois…

Car demain avec la loi sécurité globale adoptée, on ne sait quelles seront les limites des policiers violents…, ni celles d’un Etat en dérive totalitaire qui utilise désormais la Police comme force de répression politique…

Nous remercions très chaleureusement tous les participants qui ont oeuvré à la réussite de cette journée, fruit d’un travail collectif de mémoire…

Ensemble on est plus fort, on oublie pas, on ne pardonne pas. .

DISONS STOP À L’IMPUNITÉ !

Vidéos sur Invidious : https://invidious.fdn.fr//watch?v=f0cx7JJIM9E&local=true

Commémoration des violences policières du 23 mars 2019 à Nice Samedi 20 mars 2021 13h12 – Place Garibaldi

Commémoration des violences policières du 23 mars 2019 à Nice
Et soutien aux blessés, victimes, familles de victimes de violences policières dans les Alpes-Maritimes
Samedi 20 mars 2021
13h12 – Place Garibaldi

Evènement déclaré
Le rassemblement rejoindra ensuite la manifestation
contre les projets de lois liberticides :
« Sécurité Globale » et « Séparatisme »

Communiqué :

Le 23 mars 2019 un appel National des Gilets Jaunes avait été lancé à Nice. Cet appel coïncidait avec la
rencontre programmée entre Macron et le président chinois Xi Jinping les lundi 25 et 26 mars
Le mot d’ordre de l’appel national prenait tout sens : Tous unis contre l’oligarchie et pour la démocratie !
https://www.facebook.com/events/572661093254007/
Chronique d’un 23 mars 2019 à Nice pas comme les autres
Un devoir de mémoire, un devoir de parler pour que la vérité soit dite…

« Tout a commencé par un rassemblement pacifique sur Garibaldi à 10h. Des chants résonnent, l’ambiance est bon enfant.
Quelques Gilet jaunes, des manifestants qui ne le sont pas, et quelques curieux… Puis arrivent une horde de « chiens noirs » :
tenues de combat, boucliers, LBD et casques s’imposent. […] On sent que la tension monte : la BAC a rejoint la place et on
entend quelques rumeurs entre les troupes qui nous font face (des casques sur les têtes, des matraques à la main) … Un vieil
homme passe parmi nous tous, en murmurant « Attention ils vont charger ! ».[…]
Un homme est à terre, quatre masses noirs s’appesantissent dessus et le menottent, un pot de fleur vole et retombe à terre,
pas aussi violent que cette femme qu’un coup de bouclier envoie embrasser le sol : sang et hurlement d’indignation s’en
mêlent car cette vielle femme qui brandissait un drapeau « Paix » avait eu l’audace de chanter devant les forces de l’ordre.

[…]
Gare Thiers – 14h : […] Les premiers policiers font leur arrivée en masse armés et déterminés… Voilà qu’apparaît un camion
blanc, suivi de bon nombre d’hommes de la BAC. Huée générale, les troupes sont en place : la tension est palpable. Unique
rumeur des manifestants qui attendent que tout commence, unique attente des forces de l’ordre, depuis bien longtemps
déchues du titre de « gardien de la paix », qui attendent que tout commence… […] Et ça commence : première charge,
encerclement des manifestants, on hurle contre les forces de l’ordre : « nous sommes pacifiques ! », « ne nous tirez pas
dessus ».
La souveraineté populaire réprimée dans la force, on voit se ranimer le spectre d’anciens fantômes fascistes. Au loin une
détonation, l’étincelle a pris. Sirène, mouvement. Des ordres se lancent : « contournez », « prenez cette rue », « on
interpelle », « on charge ». Rien ne sert de décrire plus encore, tout est résumé dans ces ordres qui n’ont d’équivalent que la
violence dans nos chairs. »

L’Indignation – 24 mars 2019 – Pier R
Selon un tweet de M. Estrosi, à 18h30 ce jour là on comptait déjà 75 personnes en GAV, mises littéralement sous cage. A la
fin de la journée, on parle de 82 personnes en GAV et dans tout le week-end aux environs de 90 personnes. On compte
plusieurs blessé.e.s : 1 fémur cassé, 1 oreille arrachée, séquelles auditives, des épaules et bras luxés, une cheville écrasée,
des gazages intenses avec perte de capacité respiratoire, des témoins traumatisé.e,s, 4 touristes arrêtés attablés prenant
une collation, etc…

Début 2021, près de deux ans après les faits, les souvenirs sont encore vifs et marqués, pour certain.e.s les conséquences psychologiques ou physiques subsistent … Une volonté commune d’organiser un évènement commémoratif pour parler des violences policières subies lors de l’acte 19 des Gilets Jaunes à Nice s’est
imposée…

Le collectif contre les Violences Policières en Région PACA est né en partie de ces événements du 23 mars 2019 à Nice.Ces violences ont elles choqué plus que d’habitude car pour une fois, elles ne visaient pas des personnes
victimes de discrimination raciale ?

Pendant des décennies, les violences policières ont ciblé les communautés africaines, maghrébines ou asiatiques des quartiers populaires. Les décès dus aux violences policières en France sont ainsi pour la majorité
liées à des phénomènes de discrimination raciale. Dans les Alpes-Maritimes, Nice et Grasse n’ont pas été épargnées.

Récemment, Maïcol, un jeune homme de 20 ans, est décédé lors d’une course poursuite avec la BAC le 10 janvier 2021 à 22h dans le tunnel Lieutaud à Nice. Les circonstances de sa mort sont actuellement très floues.
La famille et les proches réclament justice et vérité : que la lumière soit faite sur de très nombreux points dont la vidéo surveillance.

Depuis 2018 avec le mouvement des Gilets Jaunes, les violences policières semblent s’être banalisées, voire généralisées à tout un chacun sans discrimination en libérant malheureusement le sentiment d’impunité des
policiers violents.

Pour dire « STOP à l’impunité ! », le Collectif Gilets Jaunes contre les Violences Policières en Région PACA a décidé de rejoindre la journée nationale de mobilisation contre les Violences Policières le 20 mars 2021 à l’occasion de la :
Commémoration des violences policières du 23 mars 2019 à Nice et soutien aux blessés, victimes, familles de victimes de violences policières dans les Alpes-Maritimes

Dans le cadre de la journée internationale pour l’élimination des discriminations raciales.
RDV le 20 mars 2021 à 13h12 Place Garibaldi
Evènement déclaré
Le rassemblement rejoindra ensuite la manifestation
contre les projets de lois liberticides :
« Sécurité Globale » et « Séparatisme »

Le Collectif Gilets Jaunes Contre Les Violences Policières en Région Paca

PDF : Communiqué commémoration du 23 mars 2019 à Nice_v3

Justice et Vérité pour Maïcol


Crédit Photo : ti_gj06 , CC BY-SA 4.0,
via Wikimedia Commons

Mercredi 3 Mars 2021 les amis et les proches de Maïcol ont manifésté dans le calme et avec une grande dignité entre la Gare Thiers et le TGI de Nice, pour réclamer justice et vérité autour la mort de Maïcol .

Ce jeune homme de 20 ans avec la vie devant lui est décédé lors d’une course poursuite avec la BAC le 10 janvier à 22 heures dans le tunnel Liautaud à Nice.

Les circonstances de cette mort sont actuellement très floues.La famille et les proches réclament que la lumière soit faite sur de très nombreux points dont la vidéo surveillance.

Maïcol et son ami eut -ils eut peur lors d’un contrôle dans le quartier des Moulins ? Un énième contrôle au faciès comme cela a été abordé devant le tribunal ?

Rappel du Collectif Désarmons-les !:
LISTE DES PERSONNES MORTES AUX MAINS DES FORCES DE L’ORDRE
Dans “personnes mortes aux mains des forces de l’ordre” nous incluons toute personne étant décédée au cours ou à la suite d’une opération de police, sans préjuger du caractère intentionnel de l’acte mais nous appuyant sur les seules conséquences de cet acte, à savoir le décès brutal d’une personne qui ne serait pas morte s’il n’y avait pas eu d’intervention de police..
l’accident routier ou ferroviaire provoqué par une course poursuite ou un “pare-chocage“, ou encore la noyade provoquée par une chute suite à une course poursuite ou une intervention de police.
https://desarmons.net/listes-des-victimes/personnes-tuees-par-les-forces-de-lordre/

En France, au cours des quarante-quatre dernières années,
746 personnes sont décédées à la suite d’une intervention des forces de l’ordre, dont 78 du fait d’agents en dehors de leur service.
108 sont décédées dans un accident routier (14%), la plupart du temps dans le cadre d’une course-poursuite.
https://bastamag.net/webdocs/police/

Flagrant délit de liberté à Nice

Samedi 27 Février 2021, nous avons organisé un happening pour la culture, les intermittents précaires, les hospitaliers, et contre un régime sanitaire-sécuritaire délirant. Un petit rassemblement revendicatif, donc légal. Sans musique car c’est interdit, sans joie parce que ça fait du bruit. Bilan : verbalisation de notre avocate, de moi-même, et de personnes du public. « Dans la rue, y a plus que des matons…»

Lire l’article de Mačko Dràgàn : Confinés dans l’incompétence du pouvoir, «tout est si calme, ça sent le pourri»
Vidéo: Flagrant délit de liberté – Télé Chez Moi

Soutien à notre camarade Olivier Sillam encore appelé à comparaitre !


Photos : Droits non spécifiés

Mise à jour de 02.03.21 Le procès est renvoyé a une date ultérieure

Rassemblement Jeudi 4 mars 2021
dès 8h30 devant le tribunal de Grasse

37 avenue Pierre Semard
BP 71029
06133 GRASSE

Suite à la marche des fiertés du 27 juillet 2019 à Nice, Olivier s’est retrouvé accusé par le commissaire Souchi, lui-même mis en examen dans l’affaire Legay, d’avoir tenu des propos injurieux et diffamants à son égard.
Un procès « parole contre parole » où aucun élément ne vient corroborer les accusations du commissaire.

Liens : https://fsu06.fsu.fr/soutien-a-notre-camarade-olivier-sillam-encore-appele-a-comparaitre/

Mobilizon : (lien désactivé le 20/02/23)

Olivier victime d’un acharnement policier et judiciaire , rappel de faits antérieur :

Nice, Jeudi 9 mai 2019, jour de grève unitaire dans la Fonction Publique, 4 militant-es de la FSU et de l’Union Syndicale Solidaires (Alec, Danny, Delphine et Olivier) ont été arrêté-es (et de manière violente pour l’un d’entre eux). La raison : avoir lancé lors de la manifestation un slogan qui représenterait un « outrage » aux forces de l’ordre (slogan qui, jusque-là, n’avait pas suscité la moindre réaction). Il semble bien qu’il s’agissait en réalité d’un prétexte de la part des membres du syndicat policier d’extrême droite Alliance, pour pouvoir faire procéder à l’arrestation de certaines des personnes s’étant opposées à leur présence ce jour-là. Ils les avaient d’ailleurs suivies de manière volontaire et provocatrice pendant la manifestation, attendant la moindre opportunité.
Comme à Rennes ou à Lille, les attaques sournoises et arbitraires du syndicat Alliance ont encore sévi, remettant une fois de plus en cause la liberté d’expression.

https://solidaires.org/cagnotte-Pour-la-liberte-de-manifester-et-de-s-exprimer

https://gjgavpaca.noblogs.org/post/2020/09/05/appel-a-soutien-lundi-07-09-20-au-tgi-de-nice-a-partir-de-13h/